La maladie


Vivre avec une ataxie est un défi de tous les jours. Alors que pour le commun des mortels les petits gestes du quotidien sont un jeu d’enfant, il en est tout autrement pour les personnes ataxiques.

Le terme « ataxie » désigne un trouble de coordination des mouvements volontaires, notamment de la marche, souvent associé à des problèmes d’équilibre. Il existe en fait de nombreux types d’ataxies, le plus souvent d’origine héréditaire. Elles diffèrent par leurs symptômes, leur âge d’apparition, leurs causes et leur évolution.
L’ataxie est généralement la conséquence d’une atteinte du cervelet (qui contribue principalement à l’équilibre, à la coordination motrice et semble également impliqué dans des fonctions cognitives variées), de la moelle épinière et des nerfs qui connectent le cervelet aux différents muscles.

Premiers symptômes de l’ataxie

Les premiers symptômes peuvent apparaître à tout âge, autant à l’enfance qu’à l’adolescence ou à l’âge adulte.

  •  troubles de l’équilibre,
  • difficulté à coordonner les mouvements, rendant difficiles la marche et la réalisation de tâches fines (écrire, utiliser une fourchette, boutonner sa chemise…),
  • problèmes d’élocution et d’articulation,
  • problèmes de déglutition,
  • faiblesse musculaire générale,
  • perte de coordination des muscles oculaires entraînant des mouvements anormaux des yeux (ataxie de Friedreich, ataxie-télangiectasie, AOA2, SCA2, SCA3, SCA4…),
  • contractions musculaires anormales (spasticité), tremblements, pertes de certains réflexes…

Ataxie avec apraxie oculomotrice de type 2 (AOA2)

L’AOA2 est l’ataxie récessive la plus fréquente après l’ataxie de Friedreich. L’anomalie génétique provient de la mutation d’un gène appelé SETX, situé sur le chromosome 9. Ce gène produit la sénataxine, une enzyme jouant un rôle dans la maturation et la terminaison des ARN. Lorsqu’un seul allèle de ce gène est muté, il peut être impliqué dans des formes familiales de sclérose amyotrophique de transmission dominante (ALS4).
Cette ataxie débute dans l’adolescence. Ses symptômes sont l’ataxie cérébelleuse, une apraxie oculomotrice dans 25 % à 50 % des cas, une polyneuropathie sensitive et motrice moins sévère que pour une AOA1, et parfois une raideur d’une partie ou de tout le corps (dystonie).

La thérapie par cellules souches

Présentation


La recherche de Beike sur les cellules souches ainsi que les applications cliniques ont été mené tout le long des années 90.

Les protocoles de traitement ont été développés par plusieurs Universités chinoises dont celles de Pékin, HongKong, Zhongshang et l’Université américaine de Standford qui ont tous contribué à l’effort de Beike pour avancer dans ses technologies actuelles et futures.

Après avoir procédé à plusieurs études de sécurité et d’efficacité sur les animaux, le traitement a été appliqué pour la première fois sur un patient atteint de sclérose amniotique latérale (une forme sévère de sclérose). Entre 2001 et 2005, les docteurs ont traité plus de 200 patients dans plusieurs études dans le but de déterminer la meilleure efficacité sur plusieurs affections.

A propos des cellules souches


Il existe deux types de cellules souches :
Les cellules souches embryonnaires, ce sont les cellules extraites de l’embryon peu après la fécondation. Ces cellules sont à l’origine de tous les tissus de notre organisme entier et sont ainsi « totipotentes ».
Elles sont souvent prélevées à partir de la masse interne (blastocyte) d’un embryon de 4 jours, ce qui nécessite la destruction de l’embryon. Pour des raisons éthiques les scientifiques ont cherché d’autres sources de cellules souches.
Les cellules souches adultes se nomment ainsi car elles sont déjà présentes dans l’organisme vivant. Elles ont vocation de devenir aussi toute forme de tissus dans l’organisme mais ne peuvent pas à elles seules êtres à l’origine de l’être humain. On dit qu’elles sont pluripotentes.
Il existe plusieurs types de cellules souches adultes, par exemples les cellules souches adultes de la moelle osseuse ou du placenta.
Elles sont déjà utilisées pour le traitement dans une centaine de maladies.

 Les scientifiques de Beike extraient les cellules souches adultes du cordon ombilical car c’est une source très riche de cellules souches, de plus c’est une pratique très courante que les mères fassent don de leurs cordons à la naissance.
Elles sont ensuite testées pour toutes les maladies graves comme les hépatites ou le sida par les banques de collecte gouvernementale dans la plupart des grandes villes chinoises.

Dans une autre étape, Beike Biotech a mis en place un processus de séparation pour isoler les cellules souches des cellules de sang grâce à une centrifugeuse. Chaque cordon ombilical contient plus de 30 000 000 de cellules souches.
Celles-ci sont mises en culture au contact d’un « facteur de croissance » qui permettra de maximiser leur viabilité mais aussi leurs différenciation pour isoler le type de cellules désirées.
En effet, à l’état naturel les cellules souches sont relativement indifférenciées et les scientifiques utilisent ce processus de différenciation pour les spécialiser en un type de cellule. Par exemple des neurones qui remplaceront celles détruites lors d’une lésion médullaire.

Protocole Beike


En premier le patient recevra deux transplantations par voie intraveineuse dont la durée est d’environ 45 minutes.
C’est une méthode « invasive » c’est-à-dire que la circulation sanguine va servir de vecteur aux cellules souches puis vont être capable de s’implanter dans le système nerveux central pour remplacer les cellules endommagées.
Ensuite le patient subira une ponction lombaire directement dans le liquide cérébrospinal pour administrer les cellules souches. C’est une enveloppe autour de la moelle épinière qui limite le risque de blessure de ce site et sert de vecteur pour diriger les cellules vers le site lésionnel.
Le patient est placé sur la table d’opération en position foetale. Ceci permet aux vertèbres d’être « décollées » facilitant l’introduction de l’aiguille dans la partie appropriée.
Quant le site a été trouvé, l’aiguille est remplacée par un cathéter en plastique flexible.
C’est à travers celui-ci que les cellules souches ainsi qu’un facteur de croissance neural seront administrées à travers le liquide cérébro-spinal (qui enveloppe la moelle épinière).

« Un facteur de croissance » est une petite protéine qui provoque la différenciation des cellules, très importante pour la survie des cellules nerveuses lors de l’injection.

Cette procédure est utilisée cinq fois pendant une durée de 30 minutes à 1 heure et accompagnée d’une anesthésie locale pour atténuer la douleur.