Clémence et Sarah sont des jeunes filles de 34 et 30 ans. Ces deux sœurs sont atteintes d’une maladie neurodégénérative appelée ataxie apraxie oculomotrice type2.

L’ataxie est la conséquence d’une atteinte du cervelet (qui contribue principalement à l’équilibre et à la coordination motrice), de la moelle épinière et des nerfs qui connectent le cervelet aux différents muscles.

Aucun traitement n’existe à ce jour en France.


Après l’annonce du diagnostic, on lui a fait comprendre que l’évolution de la maladie était inéluctable, qu’il ne fallait rien espérer de la recherche pour le moment et que la seule alternative était d’accepter la maladie et de suivre des soins de kinésithérapie.
Nous avons alors recherché hors de France un traitement qui permettrait de ralentir l’évolution de la maladie et de lui apporter un mieux être.

C’est en Asie que nous avons trouvé des réponses à l’absence de traitement en France.


Grâce à des exercices ciblés, les séances de rééducations améliorent non seulement les capacités physiques, mais favorisent également un sentiment d’accomplissement et de motivation pour s’améliorer.

L’association « Des cellules d’espoir pour Clémence et Sarah » a été créée pour financer ces traitements qui sont très coûteux.

Une équipe de France 2 a d’ailleurs suivi Clémence pendant trois jours en octobre 2014 à Bangkok, pour un reportage d’« envoyé spécial » qui a été diffusé en juin 2015.

Ces traitements leur ont permis de ralentir la progression de la maladie, d’améliorer leur état, de retrouver de la joie de vivre et de l’espoir.